Construit en 1939-42 par les architectes Griffini, Magistretti, Muzio et Portaluppi, l’Arengario.
témoignage emblématique des ambitions monumentales de la période fasciste.
Les deux pavillons jumeaux sont recouverts de marbre blanc et caractérisés par une double rangée d’arcs en plein cintre, un thème récurrent dans l’art et l’architecture métaphysiques.
les salles d’exposition accueillent des œuvres réalisées tout au long du XXe siècle, du Futurisme jusqu’à l’Art pauvre.
On y trouve un petit sanctuaire d’origine tardo-byzantine consacré à Saint Satyre.
Elle faisait partie d’une basilique remontant au IXe siècle.
l’intérieur est empreint d’une monumentalité classique.
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Parco Sempione
Piazza Sempione
s’étend sur une surface d’environ 40 hectares.
Réalisé à partir de 1890 d’après des plans d’Emilio Alemagna.
il a accueilli les pavillons de l’Exposition internationale de 1906.
Il constitue un typique parc “à l’anglaise”, composé de cours d’eau, de sentiers et de monticules.
On trouve sur le périmètre du parc quelques-uns des lieux symboliques de la ville comme le Château Sforza, les Arènes Municipales, l’Arc de la Paix, la Triennale, la Tour Branca et l’Aquarium municipal.
Il est le plus important monument défensif de la ville.
Il fût construit par Galéas II Visconti entre 1358 et 1368.
La nouvelle forteresse est édifiée sous forme carrée avec quatre tours d’angle.
Employé comme caserne lors de la domination espagnole (1535-1706) et autrichienne (1706-96), il subit d’importantes démolitions à l’époque napoléonienne .
Le Palais de l’Art (Palazzo dell’Arte, 1) est réalisé par Giovanni Muzio entre 1931 et 1933.
C’est le siège de la Fondazione La Triennale de Milan, une institution italienne pour l’architecture, l’urbanisme, le design, les arts décoratifs et visuels, l’artisanat, la mode, la production industrielle et audiovisuelle.
Il présente chaque année un aménagement différent, changeant de thème et de conservateur.
Cimitero Monumentale di Milano
Piazzale Cimitero Monumentale
Le cimetière fut construit par Carlo Maciachini entre 1863 et 1866.
il est un témoignage original d’architecture éclectique où les styles roman pisan et gothique lombard se fondent en une composition homogène.
Agencés à la fin du XVIIIe siècle d’après des plans de Giuseppe Piermarini.
Il s’agit d’une conception “à la française” avec s la géométrie des plates-bandes et dans les vastes perspectives des allées plantées d’arbres.
L’aspect d’origine est modifié par Giuseppe Balzaretto et Emilio Alemagna entre 1857 et 1881 avec des bassins, des cascades, des monticules et de faux rochers.
Depuis 2002 les Jardins sont intitulés à la mémoire du journaliste Indro Montanelli.
Complesso di Santa Maria delle Grazie
Bastioni di Porta Venezia
L’ensemble Santa Maria delle Grazie, inscrit depuis 1980 à l’inventaire du Patrimoine mondial de l’Unesco.
Il est construit dans la deuxième moitié du XVe siècle.
de formes gothiques tardives, à trois nefs couvertes de voûtes à arcades ogivales peintes à fresque et des chapelles latérales.
Achevée en 1487, l’église est réagencée dans des formes Renaissance par de Ludovic le More.
Alors que l’intérieur présente des traits typiquement bramantesques, l’extérieur apparaît plutôt lié à la tradition lombarde.
construite par Saint Ambroise entre 379 et 386 sur un cimetière.
La structure d’origine, à trois nefs avec deux rangées de colonnes et abside unique, est profondément transformée par des interventions réalisées entre le IXe et le XIIe siècle.
la basilique peut être considérée comme l’expression la plus aboutie du roman lombard.
L’intérieur conserve des œuvres d’art exceptionnelles comme le ciboire (IXe siècle), l’Autel en or (v. 835), chef-d’œuvre de l’orfèvrerie d’époque carolingienne, et le tombeau de Saint Victor en Ciel d’Or.
Par Sisson Jonathan (costruttore) — Catalogo collezioni(in it). Museoscienza.org. Museo nazionale della scienza e della tecnologia Leonardo da Vinci, Milano., CC BY-SA 4.0, Lien
Par Arnaud 25 — Travail personnel, Domaine public, Lien