ERICE

By Gio la Gamb, CC BY-SA 3.0, Link

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Parking en bas de la ville

Via della Rinascita

Parking en haut, à Erice

SP3 - Via delle Pinete

Carte virtuelle

La porte de Trapani

Porta Trapani

  • Insérée dans l’enceinte élimo-punique, c’était une des 3 portes qui permettaient d’accéder à l’établissement urbain.
  • Le nom tire son origine à cause de son orientation vers la ville de Trapani.
  • Son état actuel laisse présumer une adaptation au style et exigences défensives médiévales ; en effet, elle est encadrée de deux bastions défensifs.

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L'église-Mère d'Erice

Via Mazzini

  • L’église, dédiée à la Vierge, se trouve près de Porte Trapani.
  • Elle a été commandée par Frédéric II de Sicile au 14e siècle dans un but défensif, comme on peut le remarquer avec ses formes massives et les merlons qui la décorent. Du haut du campanile quadrangulaire on pouvait ainsi surveiller tout le golfe en contre-bas.
  • L’extérieur a été refait plusieurs fois et il ne reste que les deux portails du style d’origine. La belle rosace est aujourd’hui partiellement cachée par un portique gothique ajouté un siècle plus tard.
  • L’intérieur, de style néo-gothique du 19e siècle, est divisé en 3 nefs par des pilastres surmontés de voûtes à ogives. De nombreuses chapelles de différentes époques s’ouvrent sur les nefs latérales.

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Par Patrice78500Travail personnel, Domaine public, Lien

L'église de Saint Albert de Blache

Via Calatafimi

  • Construite en 1423, elle était consacrée au Saint carmélitain qui a vécu au 13e siècle. 
  • En 1568, un groupe de nobles d’Erice fonda la Compagnie des Blancs, ainsi dénommée en raison de la couleur de leur vêtement et l’église lui servit de siège de prédilection.
  • Cette compagnie secourait concrètement les pauvres et s’occupait, d’un point de vue religieux, des condamnés à mort. 
  • Au cours du 17e siècle, l’église fut refaite et agrandie. D’autres interventions eurent lieu à la fin du 18e siècle et l’intérieur de la nef unique fut embelli de stucs.
  • Au cours des 19e et 20e siècles, le culte du saint a diminué et la compagnie cessa d’exister. L’église, abandonnée après la 2e Guerre mondiale, a été restaurée récemment et rouverte au culte.

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L'église de Saint Martin

Via P.M Castonovo

  • La construction de cette église, en style gothique, remonte à 1339, mais au cours des siècles elle a subi des modifications structurelles et architectoniques importantes.
  • En 1682 elle fut totalement reconstruite ; en 1858 on y ajouta des stucs et fresques sur les voûtes et parois avec des toiles et du mobilier.
  • Aujourd’hui, l’église présente clairement un style baroque-Renaissance.

Place Umberto I

Via Vittorio Emanuele

  • La Place à la fin du 19e siècle subit différents travaux d’agrandissement qui en modifièrent l’agencement et elle prit cet aspect géométrique qui la caractérise aujourd’hui.
  • La bibliothèque, intitulée à Vito Carvini, renferme plus de 20.000 volumes dont d’anciens manuscrits et incunables. Le musée “Antonio Cordici” conserve des témoignages de l’histoire millénaire d’Erice.
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Piazza

L'église Saint Charles

Via Notar Salerno

  • L’église et le couvent, édifiés de 1612 à 1617, furent dédiés à S. Charles de Bourbon. 
  • Au milieu du 18e siècle, ils furent partiellement reconstruits. 
  • Il y a quelques décennies, le monastère accueillait encore une communauté de sœurs très connue pour la préparation des “dolci di badia » typiques, encore aujourd’hui produits par les pâtissiers d’Erice, selon les anciennes recettes.

L'église Saint Julien

Via Roma

  • Édifiée en 1070 sur volonté de Roger de Sicile, c’est une des premières églises construites à Erice.
  • L’église a été érigée en l’honneur de S. Julien, auquel les Normands attribuaient le mérite de la victoire contre les Musulmans qui avaient occupé la citadelle.
  • Depuis, le saint dit “le libérateur” est le protecteur de la ville. Elle fut reconstruite et agrandie au début du 17e siècle et à la suite de l’effondrement de la nef centrale au 20e siècle.
  • Le campanile, de style baroque, fut élevé en 1770.

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By Bjs - Own work Camera Canon EOS 300V with Canon Zoom Lens EF 28-90mm Scan from the film negative, CC0, Link

Panorama du « Balio »

Via P. Gervasi

  • À la promenade des petites rues, souvent tellement petites qu’une seule personne peut y passer, se mêlent également les promenades dans la nature des Jardins du Balio où l’on peut admirer l’un des plus beaux panoramas de la Sicile : on y distingue les salines et les campagnes avec la mer et les Iles Égades en toile de fond, durant les journées limpides on aperçoit même Pantelleria et Ustica.

La petite Tour Pepoli

  • C’est le Comte Agostino Pepoli qui, vers 1870, réalisa à cet endroit cette très belle tour.
  • Érudit raffiné, le Comte l’utilisa comme endroit de réflexion avec ses amis, des artistes et intellectuels de son temps.
  • C’est là que se rencontrèrent l’archéologue Antonino Salinas, le musicologue Alberto Favara, le ministre Nunzio Nasi et bien d’autres encore.
  • Inaugurée à l’occasion de la manifestation  Fly for Peace, la Tour est, aujourd’hui, après un savant travail de restauration, ouverte à la communauté internationale et est devenue l’Observatoire permanent de Paix et Phare de Méditerranée.
  • Musée interactif multimédia, elle propose un voyage entre histoire, culture, mythe et tradition des personnages de la ville d’Erice.

Les tours du « Balio »

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By Dedda71 - Own work, CC BY-SA 3.0, Link

  • Ces tours médiévales constituaient les avant-postes de la forteresse militaire, siège du gouverneur (“bajulo”).
  • Les deux constructions étaient unies par d’imposantes courtines. Le comte Agostino Pepoli, vers le milieu du 19e siècle, fit reconstruire la tour pentagonale démolie au 17e siècle.
  • Les jardins périphériques furent aménagés, en style anglais, en 1872 aux frais de Pepoli et c’est aussi à lui que l’on doit l’édification de la “Torretta Pepoli”, une construction maniériste d’inspiration mauresque.

© www.commons.wikimedia.org​

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Di Vito Rallo - Opera propria, CC BY-SA 3.0, Collegamento

Le Château de Vénus

  • Il s’élève sur les ruines de l’ancien temple dédié à la déesse “Euploia” (garante d’une navigation heureuse) appelée selon les dominations Ibla pour les Sicanes, Astante pour les Phéniciens, Aphrodite pour les Grecs et enfin Vénus pour les Romains.
  • Objet d’un important culte marin, il perdura du -7e siècle jusqu’à la fin de l’Empire romain. 
  • La forteresse est située sur une falaise isolée à laquelle on accédait auparavant par un pont levis (mentionné par le géographe arabe Ibn-Jubayr du 12e siècle). Au-dessus du portail d’entrée, on remarque l’emblème des Habsbourg d’Espagne.
  • Dans le château demeuraient les plus grands représentants de l’autorité royale dont le Châtelain qui s’occupait notamment de la justice pénale, de la direction de la prison ainsi que de l’entretien de la forteresse « Bajulo ».

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By Bultro - Own work, CC BY-SA 3.0, Link

L'église Saint Jean-Batiste

Via S. Giovanni

  • Érigée entre la fin du 16e et le début du 17e siècle, elle subit des transformations et des modifications radicales entre le 18e et le 19e siècle, dont la substitution de l’ancienne coupole par l’actuelle, peut-être réalisée sur le modèle de la cathédrale de Palerme.
  • Elle conserve d’importantes oeuvres d’art: la belle statue en marbre de S. Jean, signée par Antonello Gagini (1522), des tableaux de Gherardo delle Notti, Pietro Novelli et Orazio Ferraro, en plus de fresques de Gennaro Pardo (1900-1901) de Castelvetrano.
  • On y conserve aussi des oeuvres provenant de l’église S. Dominique comme la précieuse Madone de Loreto (1489), attribuée à Francesco Laurana, et une copie du Portement de la Croix de Raphaël (1574) de Giovan Paolo Fundulli.

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Di Effems - Opera propria, CC BY-SA 4.0, Collegamento

L'église Saint Cataldo

Piazza San Cataldo

  • C’est une des églises les plus anciennes d’Erice. Elle a subi, au cours des siècles, plusieurs modifications.
  • Elle a un aspect du 18e siècle et elle conserve de précieuses œuvres d’art comme par exemple la statue en bois de Jésus Crucifié du 16e siècle et considérée comme miraculeuse.
  • San Cataldo fut un évêque qui vécut au 7e siècle en Irlande, il était vénéré par les Normands et c’est selon toute probabilité la raison pour laquelle le culte parvint à Erice.
By Civa61 - Own work, CC BY-SA 4.0, Link

Centre de culture scientifique “Ettore Maiorana”

Piazza San Domenico

  • Le palais a été édifié en 1542 comme monastère annexé à l’église S. Pierre. 
  • L’édifice servit de couvent jusqu’au milieu du 19e siècle.
  • Après 1866, la commune l’utilisa comme orphelinat en l’appelant “Institut Regina Margherita”.
  • Par la suite, appartenant à nouveau à l’Église, les sœurs de S. Vincent changèrent le nom en “Institut San Rocco”.
  • La façade principale a un portail intéressant de facture typique du 16e siècle.
  • Depuis 1963, c’est le siège du Centre International de la Culture Scientifique “Ettore Majorana”.

© www.turismo.trapani.it

L'église San Dominique

Via San Domenico

  • L’édification de cette église, qui s’élevait sur la petite colline de la ville, remonte à la fin du 13e siècle, sur volonté de Jacques D’Aragon et elle a été réalisée par les pères Dominicains, de retour des Croisades. 
  • La façade conserve la corniche de la rosace du 14e siècle de style gothico-« chiaramontano ».
  • À l’intérieur, à nef unique, sont enterrés Thibault de Navarre et sa femme Isabelle. Une inscription indique également la sépulture de Manfredi, fils de Frédéric III d’Aragon (1313).
  • L’église conserve un précieux crucifix en bois de la seconde moitié du 14e siècle. 
  • Derrière l’abside, on trouve la “Chapelle des Croisés”, décorée d’intéressantes fresques des 14e et 15e siècles.

© www.commons.wikipedia.org

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La Maison Militaire

Via D. Vultaggio

  • Le palais appartenait à l’archiprêtre Bernardo Militari et était enrichi d’une magnifique fenêtre gothique à 2 baies.
  • Sa construction est antérieure à 1423, année de la fondation de l’église attenante, édifiée sur la volonté de Militari.
  • L’église a été appelée « de l’Annunziata » en raison de la magnifique sculpture de marbre, un véritable chef-d’œuvre d’Antonello Gagini, qui était située à l’intérieur et qui se trouve actuellement au musée “A. Cordici”.

Porte Carmine

Viale Nunzio Nasi

  • Située au centre des 3 portes existantes, elle montre un aspect médiéval évident malgré les différentes restaurations faites au cours des siècles, dont la réalisation de la grande niche qui surplombe l’arc, datée du 17e siècle environ, où se trouve une statue, aujourd’hui décapitée, de S. Albert.

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By Lantus - Own work, CC BY-SA 3.0, Link

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By Dedda71 - Own work, CC BY-SA 3.0, Link

Murs « élimo-puniques »

  • Magnifique témoignage archéologique du -7e siècle, l’érection de cette muraille remonte à la période élimo—phénicienne-punique.
  • Aujourd’hui, elle court sur 700 m à l’intérieur de la ville médiévale, mais dans l’Antiquité elle entourait la totalité de l’établissement, le rendant inexpugnable. 
  • On remarquera, dans le tronçon près de la porte Carmine, quelques incisions avec des caractères phéniciens.

Porte Spada

Viale Porta Spada

  • À l’extérieur de cette porte, pendant la guerre des « Vespri  Siciliani » (1282-1302), les soldats angevins faits prisonniers et condamnés à mort furent passés au fil de l’épée, d’où le nom de cette porte. 
  • C’est la dernière des 3 portes existantes et c’est certainement celle qui rappelle le plus la période médiévale.

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Par Dedda71Travail personnel, CC BY-SA 3.0, Lien

L'église Sainte Ursule

Viale Porta Spada

  • Édifiée au 15e siècle, l’église présente une structure originale à 2 nefs tandis que la statue de Giovanni Basile de Ste Ursule se trouve sur l’autel majeur. 
  • Cet édifice, d’un point de vue architectonique, est l’expression d’une curieuse et rare synthèse d’éléments stylistiques.
  • Malheureusement, les anciennes structures de l’église ont cédé et les 6 précieux groupes sacrés des « Mystères » portés en procession le Vendredi Saint ont été transférés dans l’église S. Julien.

Pour approfondir vos connaissances

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